Avec son nouvel EP TÇPÇ! (Tout ça pour ça), qui sort sur son label “Sens Inverse”, l’artiste parisien nous dévoile un nouvel aspect de sa musique.

Les basses grinçantes de l’album précédent Le Mal Partout ont laissé place aux guitares mélodiques et stridentes sur lesquelles l’artiste s’essaye à des refrains plus chantés.

Comme avec le premier extrait sorti en juin, PAS SI MAL, Simia semble renouer avec une forme d’optimisme « finalement ça fait pas si mal ». L’écriture spontanée reflétant les états d’âmes et remises en questions se mêle à des rythmes plus légers rompant ainsi avec le chapitre post-punk du chanteur pour ouvrir celui du rock indie.

C’est ce que sous-entend ce titre à plusieurs degrés de lecture. A priori défaitiste, l’expression « tout ça pour ça » simplifie ici tout ce que l’on traverse, nos peines, nos joies, nos expériences et nos doutes pour ça, la musique, la vie, rien de plus.

En grande partie produit à Manchester avec le compositeur anglais Mattu (à l’exception de REST IN PEACE composé par Gregor McMurray et Yaska), ce nouvel opus renoue avec les premiers coups de coeur de Simia. Les guitares épileptiques et les batteries millimétrées de Bloc Party, les basses émo de Blink 182, mélangeant le soleil californien des accords de guitares avec les disto saccadées de l’Angleterre.

Écouter l’EP